Comment faire la prière ? 

La prière a une place prépondérante dans la vie du musulman. En effet, après la chahada, la prière est l’acte le plus important pour le fidèle. Ici, découvrez comment faire la prière !

Ce deuxième pilier de l’islam est tel une lumière qui illumine l’âme humaine. C’est pourquoi, il est de notre devoir en tant que musulman de l’accomplir correctement.

Comment faire la prière selon la sounnah ? 

D’après un hadith du prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), celui-ci nous dit :

“Priez comme vous m’avez vu prier !”.

De ce fait, à tous ceux désireux d’apprendre la prière conformément à la sounnah, restez avec nous, c’est par ici !

Avant tout : 

Premièrement, lorsque le croyant veut effectuer la prière, il doit faire les ablutions prescrites, de façon complète. En effet, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit :

“ Aucune prière n’est agréée sans purification préalable.”

Pour savoir comment effectuer celles-ci, le verset 6 dans la sourate Al Maidah est dédiée à cela. 

Deuxièmement, le prieur doit se tenir debout faisant face complètement à la Kaaba à la Mecque. Et ce, dans n’importe où il se trouve. De plus, avant de commencer, il doit mettre l’intention de tout son cœur de procéder à la célébration de ce noble acte. Cette intention doit se prononcer dans son for intérieur seulement, non pas à l’oral ou à voix basse.

Comment faire la prière : Le commencement

Une fois, que le prieur a effectué tout cela, il dira ensuite “Allahou Abkar” : ceci est le Takbiratul Ihram. Ainsi, sa prière débute. En prononçant cela, son regard doit être fixé sur l’endroit de sa prosternation.


En même temps, il devra lever ses deux mains à la hauteur de ses épaules ou au niveau de ses oreilles. Puis, il les posera sur sa poitrine, la paume de la main gauche et sa main droite.

Pour commencer la prière, il dira ensuite : “A’oudhou bi llahi mina Shaytani Rajim”, “Bismi llahi Rahmani Rahim”.

Et il pourra réciter la première sourate du Quran : Al fatiha, conformément à la recommandation prophétique qui dit : 

” Quiconque ne commence pas sa prière par la récitation de sourate Al-Fâtiha, la première sourate du Coran, sa prière sera annulée et ne sera pas agréée.”

À la fin de la récitation, le croyant dira “Amine”. Après quoi, il peut réciter ce qu’il veut de versets du Quran.

Ensuite, il dit : Allahou Akbar” en élevant les deux mains à proximité des épaules, puis il s’incline en roukou en gardant la tête en ligne droite et posant ses deux mains sur les genoux. Dans cette position, il devra dire : “Soubhana Rabi Al Azim” trois fois. 

Puis, il se relève en dirigeant ses mains vers ses épaules en disant : “Sami’ Allahou liman hamida”. Et une fois qu’il sera debout droit, il dira “Rabana wa laka al Hamd”. Dans cette position, selon la sounnah, il est préférable de poser les deux mains sur la poitrine. 

Ensuite, il se prosterna à terre, en disant “Allahou Akbar”. Dans cette prosternation, sept membres doivent toucher le sol : le front, le nez, les deux mains, les deux genoux et le dessous des orteils. Et le fidèle devra dire “Soubhana rabi Al Ala” trois fois.  

Nos recommandations

Il est aussi recommandé de faire beaucoup d’implorations et d’invocations. Effectivement, selon un hadith, le prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : 

“Dans la posture d’inclination, invoquez la Grandeur du Seigneur ; mais dans la prosternation à terre, appliquez-vous à invoquer Allah de tout cœur, d’implorer Son pardon, Ses grâces et Ses bienfaits, car il est fort possible que vos vœux soient agréés.”

Après la prosternation, le musulman lèvera la tête en disant “Allahou Akbar” puis s’assièra sur le pied gauche replié sous la cuise, en plaçant son pied droit verticale. Et il mettra ses mains sur ses cuisses et ses genoux et dira “Rabi ghfir li” en se recueillant quelques secondes.

Puis il se prosterne pour la seconde fois en disant : “Allahou Akbar” et procède de la même manière qu’à la première prosternation. 

Après, le fidèle devra se lever en disant “Allahou Akbar”, et ce, pour procéder à la célébration de la seconde rak’at. Une fois debout, il récite sourate al fatiha et quelques versets du Quran selon ce qu’il connaît. Puis, il fera les mêmes actes et dira les mêmes invocations que la prière Rak’at.   

Si le prieur célèbre une prière de deux rak’ates, telle qu’al Fajr, il devra s’asseoir définitivement après s’être levé de la seconde prosternation. Il mettra sa main droite sur la cuisse droite et la gauche sur la cuisse gauche, et devra fermer les doigts de la main droite sauf l’index en signe symbolique de l’Unicité d’Allah.

Ainsi, dans cette position, le croyant récite le “Tachahhud”. Le voici :

“At-Tahiyatou lillah wa salawatou wa tayibate, assalamou ‘alaika ayouha nabiyou wa rahmatou llah wa barakatouh, assalamou ‘alayna wa ‘ala ibadi llahi sâlihine. Achhadou an la ilaha ila Allah wa achhadou ana Mouhammadan ‘abdouhou wa rassoulouh.”

Puis, il continue par la prière par la formule suivante : 

“Allahoumma sallî ‘ala Mouhammad wa ‘alâ âli Mouhammad kamâ sallayta ‘alâ Ibrâhîm wa ‘alâ âli Ibrâhîm innaka hamîdoune majîd.”

Ensuite, il peut continuer par quelques invocations et vœux. Enfin, quand il termine, il salue une fois à sa droite puis à sa gauche. Et ce, en disant “ Assalamou ‘alaikoum wa rahmatouLlah”.

Cependant, si la prière est composée de trois rak’ates ou de quatre, le fidèle après récitation du Tachahhud, devra se lever debout en disant “Allahou Akbar”. Puis, il récitera seulement sourate al fatiha.

Pour la prière du maghreb, la prière prendra fin à la fin de cette troisième rak’at. Néanmoins, pour Dohr, Asr et Icha, il faudra y ajouter une quatrième rak’at.

Quelques sounnah après la prière

Après la prière, la sounnah enseigne au musulman de rajouter quelques invocations. Tel que la demande de pardon trois fois en disant : “Astaghfiru l-lâha”.

Ou la récitation du verset du Trône, comme l’a dit le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : “Celui qui récite le verset du trône (Ayat al-Koursî) après chaque prière obligatoire, rien ne l’empêche d’entrer au Paradis, que d’être encore en vie”.